Notre bulletin de vote est un outil précieux pour exprimer nos choix ; il fait de nous un citoyen responsable. Il est de notre devoir de porter toute notre attention pour « bien» voter.
Comme vous l’avez compris, j’ai toujours été – et suis toujours – dans une démarche active pour refonder le capitalisme. Partant du principe que la pierre angulaire de ce changement passe par la démocratie dans l’entreprise et qu’à ce jour aucun parti politique propose cette démocratie, il m’est toujours très difficile de voter.
Nous mesurons cette difficulté en faisant un rapide tour d’horizon des propositions des partis politiques en la matière.
L’extrême droite ne remet pas en question le capitalisme mais dénonce la mondialisation et milite pour plus de protectionnisme (les Français d’abord !)
La droite et le centre adhèrent au capitalisme et certains voudraient même encore plus de libéralisme partant du principe que plus les riches seront riches moins les pauvres seront pauvres.
La gauche « classique » - le socialisme - ne remet pas en question le capitalisme mais voudrait que le « gâteau » soit mieux partagé ; ce qui explique la frontière très étroite que certains n’hésitent pas à franchir entre droite et gauche.
Les écologistes dénoncent les dommages du capitalisme sur l’environnement mais remettent peu en question le système capitaliste sur le fond.
L’extrême gauche a la lucidité et le mérite de remettre en question le système capitaliste mais ne propose pas d’alternative fiable.
Alors, quand on « milite » pour la refondation du capitalisme et l’instauration de la démocratie en entreprise, que faut-il voter ? ! La solution est de s’armer de patience en espérant qu’un des partis politiques l’inscrira un jour dans son programme ou alors de créer de toute pièce un parti politique dont le programme serait la refondation du capitalisme. En attendant, le choix est de voter pour le moindre mal…