En dehors de toute considération religieuse le dimanche est un jour « sacré » où par tradition les gens ne travaillent pas, où se tiennent la plupart des réunions de famille, les manifestations de tous ordres (sportives, religieuses, artistiques, etc.).
En ce sens, le dimanche est un jour à protéger et aucune loi ne peut imposer le travail ce jour-là.
D’autre part, heureusement qu’il y a des gens qui travaillent le dimanche dans les hôpitaux, les restaurants, les centres de loisirs…Les modes de vie évoluant, on s’aperçoit que cette exception peut toucher d’autres activités : les centres commerciaux, les commerces dont l’activité dépend en grande partie du tourisme, etc.
Il est donc tout à fait opportun de légiférer en la matière pour que les choses soient claires.
Les pistes :
* faire du dimanche un jour comme un autre et légaliser le travail du dimanche ; piste à écarter d’emblée pour les raisons citées ci-dessus.
* légaliser le travail du dimanche dans certains secteurs mais en faisant appel aux volontaires ; cela semble de loin la meilleure solution ; mais là où le bas blesse, c’est sur cette notion de volontaires ; n’y a –t-il pas le risque d’avoir des « volontaires » d’office ?
Quelle loi peut empêcher qu’un patron ne fasse pas de la discrimination à l’embauche en préférant quelqu’un qui acceptera volontiers de travailler le dimanche ? Quelle loi pourra empêcher un patron de faire de la discrimination à la promotion privilégiant celui qui est volontaire pour travailler le dimanche ? Quelle loi pourra empêcher un patron de pousser gentiment vers la porte un salarié refusant obstinément d’être volontaire pour travailler le dimanche ?
La seule loi qui le peut, c’est la démocratie dans l’entreprise (cf. billet n°1 du 23.04.09 « Le patron noté et élu par ses salariés ») !
Un patron qui aurait des attitudes empreintes de mauvaise foi, de discrimination aurait certainement bien du mal à obtenir la confiance de ses salariés et serait à son tour gentiment poussé vers la porte de sortie…Arrêtons d’imposer à l’entreprise depuis l’extérieur des contraintes de plus en plus exigeantes ; laissons-là respirer, desserrons ces contraintes et mettons à l’intérieur de l’entreprise le contre pouvoir de la démocratie qui fera de chaque salarié un citoyen économique et lui donnera un droit par son bulletin de vote ; cela sera certainement plus efficace !
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