Gouvernance d’entreprise ou imposture ?
La Gouvernance d’entreprise a un lien direct avec la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) qui découle elle-même de la philosophie du Développement Durable (la RSE a été a l’ordre du jour du sommet de la Terre à Johannesburg en 2002).
La Gouvernance d’entreprise est la prise en compte par la direction dans ses décisions de sa responsabilité sociétale et par là-même de ses devoirs vis à vis de toutes les parties prenantes de l’entreprise (cf. schéma).
Cette nouvelle forme de gestion serait plutôt sympa si elle n’était pas entachée d’imposture.
Pour mieux comprendre imaginons qu’à la finale de la dernière coupe du monde de rugby entre l’Angleterre et l’Afrique du Sud, au dernier moment, l’ arbitre ait un accident. Impossible de trouver un arbitre et pourtant il faut faire jouer cette finale ! Quelqu’un a une idée géniale : pas de problème : il y a des gens qui connaissent parfaitement les règles du jeu, ce sont les joueurs ! Prenons un joueur remplaçant, anglais ou africain, pour faire l’arbitre ! Cela sera-t-il possible ? Bien sûr que non ! Pourquoi ? Parce qu’il ne pourra pas être impartial ou alors il lui faudra faire preuve de beaucoup d’éthique !
C’est pourtant une anomalie que nous vivons couramment dans l’entreprise dont une partie prenante est à la fois juge et partie ; je veux parler des actionnaires auxquels la direction est totalement soumise et qui défendent avant tout leurs intérêts… Ne cherchons pas plus loin les causes des bonus faramineux, des licenciements et délocalisations abusifs….
Créons donc les conditions pour que la direction d’une entreprise reflète un juste équilibre entre le rapport des forces de toutes les parties prenantes.
L’élection du PDG par les salariés et les actionnaires n’est-elle pas une excellente réponse ? Un patron qui devrait rendre des comptes à ses salariés n’aurait-il pas du mal a justifier des rémunérations exorbitantes ou des prises de décisions uniquement dans l’intérêt des actionnaires… ?
Klaus Schwab, fondateur et président du forum de Davos, ne dit-il pas dans le Figaro du 13 novembre 08 la même chose à travers cette réflexion que lui inspire la crise actuelle « j’espère que l’adoption volontaire d’une philosophie des affaires basée sur le principe à long terme du stakeholder (partie prenante) plutôt que sur le principe unilatéral et orienté à court terme du shareholder (actionnaire) sera un des résultats positifs de cette crise » ?
La Gouvernance d’entreprise a un lien direct avec la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) qui découle elle-même de la philosophie du Développement Durable (la RSE a été a l’ordre du jour du sommet de la Terre à Johannesburg en 2002).
La Gouvernance d’entreprise est la prise en compte par la direction dans ses décisions de sa responsabilité sociétale et par là-même de ses devoirs vis à vis de toutes les parties prenantes de l’entreprise (cf. schéma).
Cette nouvelle forme de gestion serait plutôt sympa si elle n’était pas entachée d’imposture.
Pour mieux comprendre imaginons qu’à la finale de la dernière coupe du monde de rugby entre l’Angleterre et l’Afrique du Sud, au dernier moment, l’ arbitre ait un accident. Impossible de trouver un arbitre et pourtant il faut faire jouer cette finale ! Quelqu’un a une idée géniale : pas de problème : il y a des gens qui connaissent parfaitement les règles du jeu, ce sont les joueurs ! Prenons un joueur remplaçant, anglais ou africain, pour faire l’arbitre ! Cela sera-t-il possible ? Bien sûr que non ! Pourquoi ? Parce qu’il ne pourra pas être impartial ou alors il lui faudra faire preuve de beaucoup d’éthique !
C’est pourtant une anomalie que nous vivons couramment dans l’entreprise dont une partie prenante est à la fois juge et partie ; je veux parler des actionnaires auxquels la direction est totalement soumise et qui défendent avant tout leurs intérêts… Ne cherchons pas plus loin les causes des bonus faramineux, des licenciements et délocalisations abusifs….
Créons donc les conditions pour que la direction d’une entreprise reflète un juste équilibre entre le rapport des forces de toutes les parties prenantes.
L’élection du PDG par les salariés et les actionnaires n’est-elle pas une excellente réponse ? Un patron qui devrait rendre des comptes à ses salariés n’aurait-il pas du mal a justifier des rémunérations exorbitantes ou des prises de décisions uniquement dans l’intérêt des actionnaires… ?
Klaus Schwab, fondateur et président du forum de Davos, ne dit-il pas dans le Figaro du 13 novembre 08 la même chose à travers cette réflexion que lui inspire la crise actuelle « j’espère que l’adoption volontaire d’une philosophie des affaires basée sur le principe à long terme du stakeholder (partie prenante) plutôt que sur le principe unilatéral et orienté à court terme du shareholder (actionnaire) sera un des résultats positifs de cette crise » ?
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