La gratuité, c'est l'huile qui permet aux rouages de la société et de l'entreprise de mieux fonctionner que ce soit à titre collectif (les Restos du coeur, Emmaüs, les ONG...) ou à titre individuel (en ces temps de sècheresse, je pense aux pompiers volontaires, mais en ce temps de vacances je pense aussi à tous ces animateurs de clubs qui s'investissent pour mieux nous divertir, nous faire découvrir la nature, les richesses culturelles de leur région... Si le Puy du Fou existe c'est grâce à plus de mille bénévoles...)
Et si nous profitions de nos vacances pour exercer notre gratuité ?
Bien sûr, les vacances c'est avant tout un moyen nécessaire de reprendre des forces, de se déconnecter du travail quotidien, une bouffée d'oxygène indispensable même pour les plus forts !
Mais les vacances sont aussi un moment propice à la réflexion, à la méditation, aux questions existentielles : pourquoi la vie ? Qu'est-ce que le bonheur ? Etc.
Les vacances, c'est également un moment de gratuité parce que un temps disponible pour apporter à sa famille, à ses amis, un témoignage d'affection, de solidarité, que le tourbillon du quotidien ne nous laisse pas toujours le temps de donner et qui nous apporte bonheur, épanouissement...
Les entreprises commencent à comprendre l'importance de la gratuité. Elles favorisent de plus en plus l'engagement de leurs salariés dans des actions de solidarité ; initiative plutôt bien vue en interne et qui améliore autant le climat social que les compétences des individus.
L'Oréal, IBM et bien d'autres pratiquent le congé solidaire en invitant leurs salariés à prendre des congés dans des pays pauvres pour s'investir par exemple dans la construction d'un puits, d'une école... (www.planète-urgence.com)
Ce devoir de gratuité est commun à tous : patrons, professions libérales, artisans, commerçants, salariés...
N'oublions pas qu'à la fin de notre vie, l'important ne sera pas ce que nous aurons gagné mais ce que nous aurons donné.
Et si la gratuité était un élément de réponse essentiel pour un monde plus juste, pour refonder le capitalisme ?
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